Patrimoine local

Marchaux daterait de l’an 967.
Le premier livre de la paroisse, datant du 1er janvier 1894, nous apporte quelques précisions : Pour les origines de la paroisse, les plus anciennes mentions, en particulier sur le premier curé VUILLELME en fonction, dateraient de 1269.
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Du 4ème au 11ème siècle l’époque est floue et nous ne retrouvons pas de document.

Sur Marchaux à l’est, la dénomination du « champs du gros sous » correspond au fait que des monnaies romaines ont été trouvées.

Au lieu dit « aux carrons », les vestiges feraient penser à des constructions Romaines.
Non loin à l’ouest, un cimetière dans lequel plusieurs cadavres ont été retrouvés remonterait au-delà du 9ème siècle.
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Fin du 12ème siècle, l’église de Marchaux existait ; elle était entourée de quelques groupes d’habitation et serait probablement d’origine Gréco-Romaine.
En 1224, l’archevêque Girard de Rougemont confirmait à l’abbaye de Bellebaux, la donation de l’église fait dans le passé.
Elle fut occupée dans un premier temps par des religieuses, puis par des moines et enfin attribuée aux archevêques par Charles le Chauve en 870, qui favorisa Bellevaux.
Au temps primitif, cette église devait être une chapelle comme beaucoup, juste un toit qui abritait l’autel.
L’église fut achevée entre 1715 et 1719, la précédente était certainement du 16ème.
L’église actuelle est une croix latine, son abside est à trois pans, ses chapelles sont élevées ; comme la nef.
Les rétables réalisés par des ouvriers habiles sont en stuc.
En 1745 l’église a eu besoin de réparations : La voûte mal construite supportait bien mal un toit en laves qui fut remplacé par des tuiles en 1864.
En 1785, il n’y aurait eu que 2 cloches.
En avril 1897, visite de l’église, délibération du conseil de fabrique, mais pas de précisions sur la réparation du toit.
Les communes de Chaudefontaine, Braillans, Champoux, Châtillon- Guyotte émettent quelques difficultés à verser la somme pour les bancs, seul Marchaux en assume les frais en 1833.
Les autres charges étaient couvertes par des legs (champs) et des donations de privés.
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En 1835, création du chemin de croix.
En 1852, la tribune fut construite et le curé de la paroisse achète un jeu d’orgue.
En 1870 le tabernacle et le tombeau d’autel bénéficient d’une réparation puis redoré.
En 1881, le lustre central est installé.
Loi néfaste, dite de séparation du 26 novembre 1906
En novembre 1931 réparation du toit de l’église.
En Mars 1941, à la demande des 5 maires des communes voisines, l’électricité est installée ; le compteur est installé à la sacristie, les lampes électriques au St sacrement le 16 juillet. (dans l’impossibilité de trouver de l’huile ou de l’essence)
En novembre 1941, le cœur de l’église est refait par un électricien de Bonnay ; puis grâce aux dons des paroissiens les nefs sont elles aussi en état de marche.
En janvier 1944 incendie de la cure.
En octobre 1949, les cloches sont alimentées en électricité.
En août 1953, grosse réparation de l’église
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Quelques faits divers
Le plus ancien registre de baptême, date de 1793
La première quête en 1805 (à Noël) au bénéfice de la fabrique, jusqu’en 1837.
Le 1er juillet 1832, le conseil de fabrique, décide que chaque famille fournira le pain béni suivant son taux d’imposition. Sachant qu’avant 1832, les paroissiens offraient le pain béni et l’huile nécessaire à la lampe du sanctuaire. En 1840, les paroissiens donnent à la fabrique la somme de 5 francs suivant leur richesse pour le remplacement de l’huile et du pain béni.
L’assurance de l’église et du presbytère, jusqu’en 1889 est assurée par la commune de Marchaux, puis par la fabrique.
Anecdote
Depuis 1872, le curé de Marchaux jouit du terrain de l’ancien cimetière.
Malheureusement, il n’est pas seul à créditer des fruits, les voisins se servent en premier, puis déposent leurs vieilles « savates », les ustensiles de cuisine…Chaque printemps le curé fait évacuer tous ces immondices.-« Cela prouve la délicatesse et la connerie des habitants »- (je prends les écritures “du livre de la paroisse”).