DANS LE VILLAGE
AIRE DE MARCHAUX
* HOTEL IBIS
* MC DONALD’S ORIGINALS
Comme chaque année en septembre, aux « Combottes » entre Marchaux & Braillans, une commémoration à HONORE GRESSEMBUCHER dit « NONO ».
Voici la tragédie d’après le livre de George MILLAR, pour ne jamais oublier combien une guerre peut détruire des vies.
Nono faisait partie de la résistance avec George Millar. (Anglais, parachuté en 1944 sur la région)
Objectif, faire sauter les citernes d’essence stockées à Roche lez Beaupré. Mais c’était tropdangereux pour les Rochois. (essence destinée à la LUFTWAFFE à Bordeaux). Une autre idée, détruire le train de trente wagons citernes, toujours sur Roche.
George Millar prépare ses maquisards pour attaquer ces wagons avec un Bazooka ainsi que des fusils. L’attaque a eu lieu .Mais tous les wagons n’ont pas sauté. malgré la perte humaine, les Allemands ont riposté, la troupe a battu en retraite sous les fusillades.
Ils ont regagné leur maquis à Veilley. Par la suite ils apprendront que tous les wagons ne contenaient pas que de l’essence mais de l’eau et de l’huile.
Il fallait à tout prix faire en sorte que l’ennemi ne puisse se servir de ce carburant.
George décida d’y retourner mais avec un seul homme.
NONO fut choisi par George, avec comme instructions :
Un Sten – des chaussures légères- quelque chose pour se noircir la figure ainsi que les mains et surtout des vêtements sombres.
Préparer, 3 clams incendiaires – un rouleau de fil fusible – 2 détonateurs et du ruban adhésif.
Le 20 juillet 1944 -17h départ.
C’était un grand jour pour NONO, fier de réaliser cette attaque.
Nono dévalait la pente à bicyclette en sifflant et chantant ce qui remontait le moral à George.
Ils continuèrent leur route sur Marchaux – Besançon, tournèrent dans les bois à Braillans par un sentier qui les conduisait derrière le village de Thise.
Tout en avançant, George demande à Nono, « quel âge avez-vous Nono ? »
J’ai 20 ans, je serai avocat comme mon père.
Les mots furent suspendus car ils venaient d’apercevoir des Allemands.
Il fallait retourner….
Ils entendirent “Terroristes”.
George voulait faire feu mais son pistolet était trop bien enfoncé. Fuir.
Les Allemands tiraient.Nono fut touché, George se laissa tomber dans un talus de ronces. Arrivé au maquis tout le monde espérait que Nono soit mort car devant les tortures de la gestapo n’importe qui pouvait parler. Le groupe de Nono était en danger, il fallait se disperser.
Resté seul avec le chef, Georges demanda des nouvelles de Nono.
Nono est mort …
Par la suite, ils ont appris qu’il n’était que blessé, Il avait jeté son sac avec tous ses papiers, couru à travers champs jusqu’au petit bois, il avait gagné la forêt au bas de la cote.
Un cultivateur qui était dans ses poiriers a assisté à la scène.
“Nono pansait sa jambe quand les Allemands l’ont rattrapé, il a fait feu, mais les Allemands l’ont abattu, puis traîné par les pieds jusqu’à la route.”
Au contenu de son sac, ils ont frappé le corps à coups de pieds puis ils l’ont hissé dans le camion pour le déposer à Marchaux. Nono est enterré à Bonnay avec la croix de guerre à titre posthume.
Les cartes ci-dessous sont réalisées avec l’aide du Conseil général du Doubs, le Conseil Régional de Franche-Comté et l’Office National des Forêts.
Sous chaque carte, vous avez la possibilité de télécharger le fichier PDF afin de partir de randonnée.
Le gros Chêne de la Chaille
CHENE PEDONCULE (Quercus pedunculata)
Se différencie de son “frère”, le chêne rouvre par l’insertion de son fruit, le gland,
sur le rameau par l’intermédiaire d’un pédoncule particulièrement long;
les feuilles ont 2 petits lobes en oreillettes à la base encadrant un pétiole très court. Il préfère les sols bien alimentés en eau.
Circonférence à 1,3 m : 3,28 m
Hauteur totale : 32 m
Hauteur de la grume : 13 m
Volume de la grume : 6,5 m 3
Volume totale : 10 m 3
Age probable : 200 ans
Le chêne est situé dans le Bois de la Chaille, sur le lieu dit de La Grappe.
La construction du lavoir remonte à 1926.
Classé aux Monuments historiques, le site est particulièrement original avec ses douze colonnes à chapiteaux rectangulaires.
Date de protection aux Monuments Historiques : 31/07/1990
Précisions: Façades et toitures; fontaine-abreuvoir-lavoir au rez-de-chaussée, y compris les sols, murs, colonnes et plafond (cad. D 332) : inscription par arrêté du 31 juillet 1990.
Un second lavoir se trouvant dans la Grande Rue, au niveau du rond-point de la rue de Champoux a été remis en état au mois d’avril 1947, suite à un incendie pendant la guerre en septembre 1944.
Marchaux daterait de l’an 967.
Le premier livre de la paroisse, datant du 1er janvier 1894, nous apporte quelques précisions : Pour les origines de la paroisse, les plus anciennes mentions, en particulier sur le premier curé VUILLELME en fonction, dateraient de 1269.
Du 4ème au 11ème siècle l’époque est floue et nous ne retrouvons pas de document.
Sur Marchaux à l’est, la dénomination du « champs du gros sous » correspond au fait que des monnaies romaines ont été trouvées.
Au lieu dit « aux carrons », les vestiges feraient penser à des constructions Romaines.
Non loin à l’ouest, un cimetière dans lequel plusieurs cadavres ont été retrouvés remonterait au-delà du 9ème siècle.
Fin du 12ème siècle, l’église de Marchaux existait ; elle était entourée de quelques groupes d’habitation et serait probablement d’origine Gréco-Romaine.
En 1224, l’archevêque Girard de Rougemont confirmait à l’abbaye de Bellebaux, la donation de l’église fait dans le passé.
Elle fut occupée dans un premier temps par des religieuses, puis par des moines et enfin attribuée aux archevêques par Charles le Chauve en 870, qui favorisa Bellevaux.
Au temps primitif, cette église devait être une chapelle comme beaucoup, juste un toit qui abritait l’autel.
L’église fut achevée entre 1715 et 1719, la précédente était certainement du 16ème.
L’église actuelle est une croix latine, son abside est à trois pans, ses chapelles sont élevées ; comme la nef.
Les rétables réalisés par des ouvriers habiles sont en stuc.
En 1745 l’église a eu besoin de réparations : La voûte mal construite supportait bien mal un toit en laves qui fut remplacé par des tuiles en 1864.
En 1785, il n’y aurait eu que 2 cloches.
En avril 1897, visite de l’église, délibération du conseil de fabrique, mais pas de précisions sur la réparation du toit.
Les communes de Chaudefontaine, Braillans, Champoux, Châtillon- Guyotte émettent quelques difficultés à verser la somme pour les bancs, seul Marchaux en assume les frais en 1833.
Les autres charges étaient couvertes par des legs (champs) et des donations de privés.
En 1835, création du chemin de croix.
En 1852, la tribune fut construite et le curé de la paroisse achète un jeu d’orgue.
En 1870 le tabernacle et le tombeau d’autel bénéficient d’une réparation puis redoré.
En 1881, le lustre central est installé.
Loi néfaste, dite de séparation du 26 novembre 1906
En novembre 1931 réparation du toit de l’église.
En Mars 1941, à la demande des 5 maires des communes voisines, l’électricité est installée ; le compteur est installé à la sacristie, les lampes électriques au St sacrement le 16 juillet. (dans l’impossibilité de trouver de l’huile ou de l’essence)
En novembre 1941, le cœur de l’église est refait par un électricien de Bonnay ; puis grâce aux dons des paroissiens les nefs sont elles aussi en état de marche.
En janvier 1944 incendie de la cure.
En octobre 1949, les cloches sont alimentées en électricité.
En août 1953, grosse réparation de l’église
Quelques faits divers
Le plus ancien registre de baptême, date de 1793
La première quête en 1805 (à Noël) au bénéfice de la fabrique, jusqu’en 1837.
Le 1er juillet 1832, le conseil de fabrique, décide que chaque famille fournira le pain béni suivant son taux d’imposition. Sachant qu’avant 1832, les paroissiens offraient le pain béni et l’huile nécessaire à la lampe du sanctuaire. En 1840, les paroissiens donnent à la fabrique la somme de 5 francs suivant leur richesse pour le remplacement de l’huile et du pain béni.
L’assurance de l’église et du presbytère, jusqu’en 1889 est assurée par la commune de Marchaux, puis par la fabrique.
Anecdote
Depuis 1872, le curé de Marchaux jouit du terrain de l’ancien cimetière.
Malheureusement, il n’est pas seul à créditer des fruits, les voisins se servent en premier, puis déposent leurs vieilles « savates », les ustensiles de cuisine…Chaque printemps le curé fait évacuer tous ces immondices.-« Cela prouve la délicatesse et la connerie des habitants »- (je prends les écritures “du livre de la paroisse”).
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